Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique
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Sujet: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mar 10 Avr - 19:14
Parce que bien sûr sur un forum Rpg tout le monde écrit, mais parce qu'il n'y a pas que le Rp. Loki (love you <3) m'a convaincu de vous en poster quelques uns.
Pour commencer, parce que c'est les seuls "construits", quelques poèmes d'amûr. Le premier est très vieux (enfin trois-quatre ans je pense)
.Tu peux prendre la chaleur de mon soleil, le velours de mes nuits .Respirer les effluves de ma peau, passer l'ombre de ma porte .Je te laisse toutes ces choses qui me rendent plus forte .Mais s'il te plaît prends mes peurs, mes doutes aussi
.Attrapes au matin dans tes filets mes plumes perdues .Les morceaux d'arc-en-ciel, les pelisses de renards .Les cailloux brillants et les petits coquillages .Mais je t'en supplie, garde aussi mes cauchemars
.Je te dédis mes mots et chacun de mes pas .La clarté de mon sommeil et même tous mes rires .Je t'offres le meilleure de moi .Mais je t'en pris ne laisse pas le pire
.On pourra l'hiver partager la douceur du feu .L'odeur des dalles mouillées après l'orage d'été .Regarder ensemble la pluie tomber sur la ville .Mais je voudrais que tu restes à mon coté
.Quand tu le veux, noux partirons .Par les routes et les sentiers parfumés .Ou que tu m'enmènes que je suivrai .Juste ne me laisses-pas comme Jason tue Médée
Un poème que j'ai écrit ce soir en rentrant de Titanic (ce truc m'a mis dans une humeur très particulière je dois dire).
Je suis amoureuse je crois, Quand je le vois, j'y crois A ce moment là je le suivrais sans hésiter Jusqu'au bout du monde s'il veut Peut-être pas jusqu'au bout du monde mais...
Je suis amoureuse je crois Quand il plante ses grands yeux dans les miens j'y crois Il me regarde avec tant d'intensité Plus rien n'existe autour, le monde pourrait bien s'écrouler Enfin s'écrouler je ne sais pas mais...
Je suis amoureuse je crois Quand son visage apparait derrière mes paupières j'y crois Je me réveille au matin toute emplie d'amour pour lui. Et puis la journée reprend ses droits et je vois d'autres gens, parfois je baise d'autres bouches
Je suis amoureuse je crois Quand je me rappelle la douceur de ses doigts Sa façon de tenir le bout des miens. Bien sûr nos doigts ont touchés d'autre peaux, ont tenus d'autres mains, oui mais quand il est là près de moi peut m'importe les autres, il n'y a plus que lui qui compte, à ce moment là j'y crois.
Désolée Malo ton poème est triste, je sais pas j'ai pensé à cette scène avec Lou tout ça et... enfin je sais pas mais il est pour toi <3
Pourquoi tu ne m'aimes plus ? Pourquoi tu m'as laissé ? Seule dans cette rue Lorsque tu m'as vu pleurer Tu t'es approché Et tu m'a regardé Mais ce n'était pas moi que j'ai vu dans tes yeux Quand tu t'es retourné j'ai su Rien n'a pu retenir mes larmes Tu sais que tu as brisé mon âme Qu'est-ce que tu as cru ?
Dorian Karlson
▌Age : 34 ▌Date d'inscription : 27/03/2011 ▌Nombre de Messages : 403 ▌Célébrité : Sean Faris ▌Crédits : honey
▌Humeur : Aux Magouilles..
Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mar 10 Avr - 19:18
roh et tu me les avais caché ? puff sont beaux *-*
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Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mar 10 Avr - 19:22
Grooooo *o* Il est fabuleusement beau (et triste ) J'aime *o* Et j'adoooore celui qui est vieux *o* Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
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Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mar 10 Avr - 20:03
Sont tres tristes mais tres beaux
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Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mar 10 Avr - 20:16
Merci tous les trois, contente s'il te plait Malo, promis un jour j'essairais de t'en faire un plus optimiste mais bon je contrôle pas forcément ce qui me vient en tête. La suite c'est plus... enfin il faut lire.
Je t'aime. Oui, après avois mit tant d'années pour te le dire aujourd'hui je commence par ça. Oui je t'aime et oui je l'ai toujours su, je crois. C'était là au fond de moi et jamais je n'ai pensé à te le dire. Pensé si, jamais je n'ai eu l'aplomb de te le dire. L'aplomb, le courage, appelles cela comme tu veux. J'ai pensé que c'était évident, que tu le savais et que les mots étaient inutiles. Je l'ai dit aux autres mais à toi jamais.
Le suivant est une écriture sous influence. Non je n'avais rien pris d'illicite. Simplement il fallait écrire après un morceau de musique et pendant qu'il lisait d'autres texte à voix haute. Etrange expérience, étrange résultat. Loki, je l'ai recopié pour toi, tu comprendras pourquoi ^^
Immobiles. Perdu dans le mouvement. Vouloir aller toujours plus loin? Et puis : Rien. Le Vide. Où vont-ils tous ? Des pas, des bruits de tas de pas. Où vont-ils tous ? Je ne peux pas aller avec eux. Je les entend passer. Ils sont partis. Je suis un papillon, nue entre les branches. Je suis là. Suis-je vraiment là ? Où suis-je ? J'ai oublié le mot liberté. Il s'est perdu, évanoui. Je suis là. Lui où est-il ? Je rêve, je suis le miroir de ta lumière. Tout n'est que sortilège. Je veux... Qu'est-ce que je veux ? L'envol. Vol immobile. La caresse d'une plume est mon voyage. Je suis là, je suis ailleurs. Suis-je cette petite fille ? Elle est si loin, je la vois disparaître et je l'apelle de la grève. Seule. Pauvre spectacle que celui des enfants immobiles, des enfants qui s'éloignent. Une rose rouge, rouge comme des lèvres brulantes. Ce soir tout est rouge. Un rêve de fleur. Une révolte qui ne se révolte pas. Souffrances finies. Quand est-on un homme ? Un retour, une conscience. Une larme de cristal. Je ne veux plus être ton jouet, je déteste ta face de poupée ! Tu est ma folie. Des pièces, des morceaux de la nuit qui laissent passer la lumière. J'ai peur de voir.
Idem mais avec cette fois un thème : le silence. Je trouve pas que le début soit terrible mais y'a des trucs par moments. A la limite il serait à retravailler si je voulait vraiment faire quelque chose avec.
Des fois je n'ai rien à dire. Alors je ne dis rien. Les mots sont inutiles, ils sont sales. Ils ont été usés par trop de bouches, ils ont pris trop de poids. Les mots sont vides. Totalement incapables d'exprimer tout ce qui les entoure. Les mots sont des définitions, un dictionnaire. Je ne suis pas un dictionnaire. Le bruit de ta respiration m'en dit plus que tous les mots qui existent. Ce silence inaudible, lui il sait tout. Les mots n'ont pas le même sens pour tout le monde, ils ne nous parlent jamais de la même façon. Aucun mot ne peut suffire à décrire cet été là. Non pas bonheur, je n'écrirais pas bonheur. C'est sale bonheur, c'est vain, inutile, c'est creux. Je parlerais des blés dorés, des pierres chauffées par le soleil, de la clarté du petit matin. Même comme cela pourrais-je te faire comprendre ? Tu ne seras jamais moi, tu ne sauras jamais ce que j'ai ressenti à cet instant. Je suis seule avec mon souvenir puissant et impartageable, indécoupable en petits bouts que j'aurais pu donner. Je serait toujours seule avec moi. Même dans l'étreinte il y aura toujours cette solitude. Que sait-on de la personne qui dort à nos cotés ? C'est toujours un autre que soi, c'est tout ce que l'on sait. La nuit... elle est l'observatrice de toutes les solitudes. Elle seule sait. Ta présence en m'est d'aucun secours, aucune clarté supplémentaire à ton approche. Indocile, immobile, elle nous rassure de sa grande aile noire. Multitude des solitudes.
Un p'tit poème pour mon papa, à un moment où sa santé allait pas trop. Heureusement ça s'est à peu près arrangé.
Le vide. Un vide inconnu. Tu m'a appris à rire, à lire, et maintenant le manque. C'est donc ça ta dernière leçon ?
Les parents avant les enfants, il parait que c'est dans l'ordre des choses. L'ordre des choses...
J'ai cru que tu étais immortel. Je te croyais plus fort que cela. Plus fort que tout.
Tu m'a trahie ! Tu m'avais promis. Sur qui je peux compter si je ne peux même plus compter sur toi ?!
Je suis si petite.
Soudain le temps m'effraie. Quand cesse-t-on de grandir ? On est jamais assez grand. Ai-je tant fuit pour garder l'illusion plus longtemps ? Si je ne suis pas là alors rien ne change. Oui, je devais penser quelque chose comme cela. Si j'ai marché si loin, c'était toujours en ayant un endroit où revenir.
Nous sommes quatre face à toi. Unis grâce à toi. Es-tu fier de nous ?
J'ai mes obsessions, le vide, l'immobilité tout ça, ma nouvelle prof c'est le blanc, donc un texte sur le blanc pour elle.
Blanc. Rien. Le Vide. Espace à écrire, espace à remplir du poids de mes entrailles. Tout déverser, et même ce qui est sale, et même ce qui est vain. Tout exposer, souiller le blanc si pur de la page. Et se découvrir nu, et blanc soudain et rougir de cette impudeur. Je ne suis pas quelqu'un de bien. J'aurais voulu être quelqu'un de bien, mais je suis trop fragile pour cela. N'exister que par le combat, combat quotidien. Se battre avec les dents, avec les ongles et arracher son droit à vivre de la peau des autres.
Le blanc comme un grand champ de neige. Et le silence. Le ciel si clair et si bas que l'horizon même disparait. Un souffle. Et le repos, enfin. Sentir mais ne plus savoir, rien, immaculé. Plus de chaînes.
Effacer. M'effacer, et supprimer ce qui m'entoure avec. En finir. Il faut en finir avec tout ça ! Revenir au néant et réécrire le monde, le réinventer à ma façon. Recommencer. Encore. Ailleurs peut-être. Et peut-être les mêmes erreurs, peut-être d'autres. Recommencer ce qui était beau aussi, mais autrement, sous un autre éclairage. Rejouer la scène jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de sens.
Un matin, un nouveau matin, un unique matin. M'éveiller et vivre le premier matin du monde.
Et un petit dernier pour la route, ça pourrait presque être du rp.
Le monde s'écroule, dans le vacarme de la chute, au milieu du brouhaha et des cris un chant s'élève. Il perce les nuages de poussière comme un unique rayon de soleil. Il dit l'espoir, il dit la mort, il loue les larmes et les détresses, il pleure les morts et encourage les vivants. Pendant un instant il rétablit l'équilibre. Hors de lui, le cahos est plus noir encore. Un chant qui n'empêche rien, qui ne retiens rien. Mais qui célèbre ce qui a été, ce qui ne sera plus et ce qui deviendra.
On m'a dit que ça me ferait pas de mal de montrer ça à un psy. Peut-être
Dernière édition par Missy E. Donnovan le Mar 10 Avr - 20:51, édité 1 fois
Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mar 10 Avr - 20:23
C'est magnifique ma belle. Vraiment. J'ai parfois l'impression de me reconnaître dans tes écrits. J'aime énormément tu es très douée ^^
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Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mar 10 Avr - 21:10
Merci, t'es pas la première à me dire ça et ça me touche beaucoup que certains se retrouvent dans ce que j'écris.
P.S. C'est très bizarre de les voir écrit ici parce que sur mes feuilles ce sont des textes qui prennent des pages entières et cette mise en page change pas mal de choses.
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Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique Mer 11 Avr - 20:56
Appolinaire en a fait de bien plus beaux mais voici mon propre poème à Lou, parce que j'avais vraiment honte de l'autre qui avait vraiment rien à voir avec toi (avec le recul il me fait plutôt penser à la scène du bal avec Oli et Diana, rien à voir donc). Brefouille, celui-ci n'est peut-être pas une merveille mais c'est un poème juste pour toi.
L'un des deux aime, et l'autre aussi, quand la différence est une force Oublier ce que tu as toujours pensé, ce que tu as appris et apprends à deviner Unifies, rien à voir, et pourtant, à l'envers le fond devient la surface.
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Sujet: Re: Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique
Ma plume, enfin j'écris au bic noir mais c'est moins poétique