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 Je t'aime, le monde.

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Lorcan « Chess » Hatefull

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MessageSujet: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyMar 13 Mar - 21:56

'But I don't want to go among mad people,' Alice remarked.
'Oh, you can't help that,' said the Cat: 'we're all mad here. I'm mad. You're mad.'


Je suis amoureuse

amoureuse du Chat de Cheshire

qui souriant sur sa branche

a demandé si j'étais folle

seulement, je n'étais pas Alice, ni Reine de Coeur

j'étais simplement moi, à l'admirer

Il m'a dit que j'étais fol

Fol à lier, comme un malade.

Malade d'amour, qui se répugne.

Fuck.

Je n'ai pas nécessairement envie de l'aimer car je sais qu'avant le Chat, ils ont, et elles ont été nombreu(x). Qu'avec eux, je perdais et perdrais ma prose, pour m'aligner sur la courbe acérée de la grâce de leurs mots. Je le savais, et j'y ai cru à chaque fois. On me dit psychopathe, on me dit transsexuel et autiste, pourtant j'ai simplement l'impression d'être un corps, un cerveau, à qui est apte cette capacité de faire passer des sentiments. J'aimerais que mon androgyne aimé les recoivent, j'aimerais que mon fantasme les comprenne. Je ne sais simplement plus si je suis Alice, ou si je suis Mad Hatter. Et quand je suis sous ses griffes, le Chat me fait peur autant qu'il me plait, dans mon masochisme inconventionnel. Je suis dingue de son amitié, et je pense que c'est le plus important. Mais je caresse l'espoir fou d'un jour le posséder totalement.

Hey... j'essaie d'enchainer le Chat. Le Chat. Chess.

'Would you tell me, please, which way I ought to go from here?'
'That depends a good deal on where you want to get to,' said the Cat.
'I don't much care where —' said Alice.
'Then it doesn't matter which way you go,' said the Cat

'But I don't want to go among mad people,' Alice remarked.
'Oh, you can't help that,' said the Cat: 'we're all mad here. I'm mad. You're mad.'
'How do you know I'm mad?' said Alice.
'You must be,' said the Cat, 'or you wouldn't have come here.'
Alice didn't think that proved it at all; however, she went on 'And how do you know that you're mad?'

'To begin with,' said the Cat, 'a dog's not mad. You grant that?'
'I suppose so,' said Alice.
'Well, then,' the Cat went on, 'you see, a dog growls when it's angry, and wags its tail when it's pleased. Now I growl when I'm pleased, and wag my tail when I'm angry. Therefore I'm mad.'



J'aimerais simplement comprendre pourquoi je suis aussi Alice alors que je ne devrais m'occuper que de mes chapeaux. Métaphore jolie, je crois, pour comprendre en moi même que je sais que je me trompe, mais que ça me plait de me faire souffrir.

'Well! I've often seen a cat without a grin,' thought Alice; 'but a grin without a cat! It's the most curious thing I ever saw in my life!'

'It's really dreadful' She muttered to herself, 'The way all the creatures argue. It's enough to drive one crazy!'


MASO!!!
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Lorcan « Chess » Hatefull

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MessageSujet: Re: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyMer 14 Mar - 15:47

Entrelacs Handschrift © *
tome un.
Go into the dream.


Entrelacs Handschrift est l'aboutissement de mes premières démarches pour réaliser mon rêve: être écrivain. J'ai débuté ce livre en 2009, après le vendredi 22 mai, qui fut une date assez importante dans ma famille: le jour où ma mère, me conduisant au collège, eut un accident de moto. Le traumatisme crânien qui en suivit résolu à une lésion cérébrale irrévocable. Ce que je veux faire partager en disant ça ce n'est pas "je suis une victime, plaignez moi", nan, parce que j'ai ma fierté, quand même x] et surtout je veux vous montrer avant toute chose que ce livre à une "histoire". Que je n'ai pas décidé de l'écrire pour l'écrire. Y'a beaucoup de personnes qui disent qu'écrire soigne. à suivre xD

Pour le moment, j'ai fini d'écrire le tome 4.
Tome un: 330 pages.
Tome deux: 441 pages.
Tome trois: 73 pages.
Tome 4 : 800 pages.

Pour le trois, j'hésite à le faire "3" ou "4" vu que c'est une approche totalement paradoxale du tome un... donc je l'écrirais quand j'aurais terminé de corriger le tome un. N'hésitez pas à me faire des commentaires sur ce qui précède, ça m'intéresse la critique :]




Spoiler:
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Lorcan « Chess » Hatefull

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MessageSujet: Re: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyVen 27 Avr - 12:39

Extrait tome 3.


- Elyo a disparu?
Thanel opina du chef, glaçant l'anglais, qui assis sur son lit, avec l'ordinateur sur les genoux, se sentait de plus en plus mal. Il était très tard, et de la fenêtre ouverte, il pouvait percevoir le ciel d'encre.
- Ecoute moi, Gaël, reprit Thanel, terriblement sérieux. Je vais te révéler des choses à partir de maintenant très importantes. Très très importantes. Il faut que tu m'écoutes et que tu enregistre chaque mot que je vais te dire avec un intérêt total, d'accord?
- Entendu, hésita le jeune homme, frémissant.
- Elyo et Willan, commença l'homme masqué..., je suis sûr que tu les as trouvé étranges dès le premier jour, n'est-ce pas? C'est normal, Gaël. Ces garçons là sont... sont les preuves vivantes que les dieux existent. Ecoute moi. Les dieux existent. Pas comme tu les connais, pas comme ils sont décrit dans les livres ou selon des religions; ces representations là ne sont que des avatars de la réalité. Il y a des dieux partout, omnipotents, ou presque. Tout est régit selon une hiérarchie. Il y a les êtres vivants, les dieux, et au dessus, l'Originel. Ce dernier est bien plus puissant qu'un Dieu. Très peu d'hommes savent qu'ils existent, et le plus souvent, ces hommes ont passés leurs vies à méditer, ou à se questionner sur des interrogations auxquels des êtres plus jeunes n'auraient put s'intéresser. Cet être... je me charge de le servir du mieux que je peux. Et je vais te dire, Gaël; Elyo et Willan sont une intervention directe de cet Originel dans ta vie. Je ne sais pas quels sont ses buts, mais il tient à ce que vous soyiez liés. Tous les trois, vous formez une équipe, un trio que rien ne peut séparer parce qu'ils l'a décidé ainsi. Tu n'es pas "normal", Gaël, et eux ne le sont pas non plus. Vous ne l'avez jamais été, mais vous devez faire comme si, pour toujours. Cet être Originel a pour vous un Destin chargé. Avouons le clairement, depuis votre naissance, vous êtes ses jouets.
Le silence s'imposa dans la chambre. Thanel scrutait le visage de Gaël, mais aucune expression ne se refletait sur le visage de ce dernier. Une impassibilité froide, comme une opposition arrogante à la conformité des choses: loin de s'étonner, de récrier tous les dires de Thanel, Gaël semblait accepter cette vérité avec un encaissement violent à voir. C'était presque s'il ne disait: "Et alors?"
- Gaël...
- J'ai compris. Merci de m'avoir dit cela, Thanel.
- Que vas-tu faire?
- Chercher Elyo.
Thanel pencha la tête, son masque refletant la lumière.
- Il est dans un exputo intra-spirituel.
- Qu'est-ce que c'est?
- Pour te résumer cela, imagine qu'à chaque événement réel, un univers se créé. Cela allant du frottement de deux particules entre elles, à un tsunami ravageant la côté du Japon. C'est une idée quantique.
- Cela existe...?
- Oui et non. Dans cette vérité actuelle, soit à l'instant où je te parle, oui. Mais ça n'existe peut être pas ailleurs, ou déjà plus. Tout est trop aléatoire dans l'univers.
- Elyo est.... bloqué ailleurs?
- Dans une autre vérité, si tu préfères. Pour aller le chercher, tu dois créer un univers dont tu te sauras capable de contrôler les flux de "vérité". Tu sauras, en le créant, distinguer ta vérité, ton passé, ton histoire, de ce que tu y vivras. Ne serait-ce que marcher; il va falloir que tu distingue parfaitement le passé du présent.
- Je ne suis pas très confiant.
- Et tu as raison. tu es prêt?
- Je devrais m'accompagner de Willan. Je pense que... c'est plus facile pour moi de l'avoir à mes côtés.
- Bonne idée. Fonce le chercher.
Gaël se jeta hors du lit, et au passage, attrapa son téléphone portable qu'il glissa dans la poche de son jeans. Se ruant à l'extérieur de chez lui, il franchit en courant la diqtance séparant sa maison de celle des jumeaux et y arrivant, nota la présence de plusieurs voitures de police. Sa phobie des forces de l'ordre remonta en lui comme une flèche, mais le regard d'Elyo lui remonta le moral, et vainquant sa peur, traversa la barrière de girophare, pénérant à l'intérieur de la maison. Willan était attéré, dans sa chambre. Sans un mot pour Estéban qui discutait avec un policier, Gaël se glissa entre deux hommes fouillant la maison, et frappa à la porte de Willan. Ce dernier laissa échapper une longue plainte sourde et permit que l'on rentrât. Dès que Gaël apparut dans son champs de vision, le visage de Willan sembla s'illuminer. Il se rua sur l'androgyne anglais.
- Gaël! Elyo a... a...
- Je sais. Thanel m'a prévenu. Je crois qu'il y a un moyen de savoir où il est.
Sans un mot pour les milliers de questions qui se pressaient aux lèvres du métis, il posa son portable sur le bureau d'un des jumeaux, et s'y asseyant, composa un numéro particulier; celui de Thanel. Aussitôt, le mot "confirmatif" apparut sur l'écran. Echangeant un regard avec Willan, il se permit une brève marque d'humour.
- Gaël m'a inspiré, c'est mon mot de passe, son néologisme.
Thanel apparut sur l'écran sur téléphone portable, et salua d'un signe de tête Willan.
- Iudhael Aryon, n'est-ce pas? Demanda l'homme masqué.
- Oui, confirma Willan.
Gaël s'adossa contre un mur, les yeux écarquillés. De quoi parlaient-ils? Iudhael? Le personnage des jumeaux, ce jeune homme blond et félin, jouant le rôle de l'amoureux d'Elyo, dans Entrelacs? Une espèce de sourire indécis se traça sur ses lèvres. Willan se retourna vers lui, comprenant son malaise.
- Je ne sais pas si c'est une mauvais blague, mais l'homme qui a appelé la police, pour annoncer l'enlèvement d'Elyo dit s'appeller Iudhael Aryon.
- C'est insensé; il n'y a que moi qui ait lu Entrelacs, n'est-ce pas?
- Oui.
Gaël lut dans les yeux de Willan un doute, minuscule, presque imperceptible, et il s'en récria aussitôt, une certaine rougeur teintant ses joues d'habitude si pâles.
- Arrête Willan. Tu sais très bien que je n'aurais fait du mal à Elyo.
- Excuse...
Willan soupira, et reporta son attention sur Thanel. Gaël était sidéré. Pas vexé de la suspicion de Willan, il savait que si il avait eu un frère, rien d'autre que la santé de ce dernier n'aurait autant compté à ses yeux. Et de ce fait, les jumeaux l'impressionnaient. Il avait l'impression face à eux de ne jamais vraiment réussir à parler avec eux de la même manière dont il le fantasmait: Willan et Elyo étaient si soudés, si "entre eux", que parfois, quand ils les voyaient ensemble, il se demandait comment ils feraient pour vivre adultes. Survivraient-ils à une séparation? La question réstait en suspens.

- Ecoutez moi, tous les deux. Je veux que vous gardiez ce portable. Il faut que je garde contact avec vous. Bien. Vous allez sortir d'ici, et vous rendre le plus haut possible. Expliqua calmement Thanel.
- Pardon? Le plus haut possible?
- Si vous ne pouvez pas atteindre un toit, ou quelque chose du genre, montez dans un arbre.
- Heu... quelle en est la raison?
- Ne t'occupes pas de cela, Willan. Obéis. Dépêchez vous!
Et Thanel racrocha; l'écran du portable devint subitement noir. Les yeux vers du métis plongèrent sur le visage de l'anglais qui rangea le portable dans sa poche, la main sur la poignée. Willan soupira, et croisa les bras sur sa poitrine.
- Whataya want from to me?
Gaël se permit un petit rire, et osant porter l'audace jusqu'au bout, prit Willan par l'épaule et le fit sortir de la chambre. Ils croisèrent dans le couloir Estéban et un policier. Le parrain des jumeaux étudia étrangement Gaël qui lui envoya un sourire, puis sans continuer à se préocupper d'eux, les deux androgynes se rendirent jusqu'au hall, où, sans aucun bruit, ils sortirent dehors. Le vent frais vinrent secouer leurs cheveux trop longs, et raffraichir leur peau à la chaleur condensée par l'intérieur de la maison. Frissonnant, Willan se tourna vers Gaël.
- Prenons le bus. Nous allons directement à la médiathèque. On montera sur le toit.
- Mm, aquiesça Gaël en se dirigeant directement vers l'embouchure du quartier, Willan lui emboitant le pied.

A l'arrêt de bus, trois minutes avant l'arrivée du bus, Gaël, debout contre la vitre de verre regardait en silence Willan. Avec Elyo, ils formaient vraiment un duo exemplaire. Il observa sans broncher le métis faire les cents pas sur le trottoir, ses cheveux bruns frappant dans un rythme régulier ses épaules, ses bras repliés, ses mains glissées dans ses poches, ressortant quelques fois pour venir caresser, avec nervosité, la peau tendue de son cou gracieux, ses paupières accentuer par des mouvements rapides et précis le regard étincelant des prunelles vertes. Habillé de manière moulante, Willan laissait admirer son corps, ce qu'il ne faisait que rarement, préférant les habits plus amples. Gaël étudiait ce corps élancé et fin. S'y reconnu. Echangea un sourire avec Willan, qui surpris, tourna la tête vers lui. Le bus arriva, ils montèrent.

(...)

Descendirent en face de la médiathèque. Plongé dans l'ombre, l'énorme batiment ressemblait à un monstre prêt à dévorer les impudents venus pour autre chose que ce savoir qu'il abritait en son sein. Willan frissonna et sans un mot traversa la route, pour se rapprocher du bâtiment. Arrivé à ses pieds, les androgynes échangèrent un regard indécis. Willan regarda de nouveau le ciel, étudiant vaguement la hauteur de la structure. Gaël lui, se rendit vers les escaliers de secours, cachés par l'ombre.

30.

- Thanel, nous sommes prêts.
-Entendu, répondit la voix électronique.

31.

Le transfert se passa de la même façon que si il avait été en moto, et avait heurté un automobiliste; un envol, indéterminable, le noir, et enfin, lorsqu'on rouvre les yeux; le sol. Allongé, Gaël chercha une seconde ses repères, ses sens encore perdus entre la réalité et le fictif. Sous ses doigts, et dans ses fosses nasales, l'humidité d'une herbe noire et grasse. Ouvrant lentement les yeux, il étudia en silence les brins d'herbe spongieux et trempés d'eau. La terre sur laquelle il se trouvait était imbibée d'eau. Ses pensées, confuses, dans sa tête, reprirent lentement le cours normal des choses. Ou presque.
- Tiens... je pense en anglais, s'étonna le jeune homme en se relevant, lentement.
Le doute le prit, et il entrouvrit ses lèvres froides.
- Gaëlig Mindsedge.
Pas de doute. Il parlait anglais et pensait anglais. Cette incapacité d'assurer son propre choix sur son esprit le déstabilisa et frustré, il étudia autour de lui. La vue des nappes de brouillard blanches, étalées sur ces campagnes noires et humides lui fit comprendre aussitôt qu'il était en Angleterre. Terre gelée, paysage glacé. Il releva son visage vers le ciel sombre. Les cumulonimbus se noyaient dans une aquarelle aux teintes anthracites. Il fit glisser ses doigts sur ses vêtements, sentant soudainement un contact étranger; ses vêtements lui étaient inconnus. Observant avec intérêt, il découvrit qu'il portait des vêtements à la coupe fort étrange, comme déplacée dans sa vision des choses. Il reconnut la mode victorienne. Surpris par cette déduction l'androgyne reposa ses yeux sur la campagne s'étalant devant lui. Dessiné comme un serpent, se découpant dans l'ombre, une route blanchâtre sinuait au loin. Le jeune anglais resserra les pans de son manteau victorien et descendant le léger monticule sur lequel il avait "attéri", se rendit vers la route.
Après un quart d'heure de marche silencieuse, le jeune homme avait déjà traversé quelques premiers villages. Il avait apperçu les faibles lueurs matinales des maisons fragiles, dans le vent vif et frais d'Angleterre. Dandy juvénile, il avait vu des paysans tourner vers lui des regards étonnés, et il leur avaient souris; il avait entendu des commentaires quant à ses cheveux rouges, lui arrachant des sourires.

Pénétrant l'enceinte colossale de la ville, après cette campagne qui s'était achevé sur la prolifération de maisons et de gens, Gaël pénétra ce qu'il savait être Londre victorienne. Habitué à cette ville depuis sa naissance, le jeune androgyne fut une seconde pourtant déstabilisé; cet univers de progrès était différent que la ville agitée qu'il avait foulé maintes et maintes fois. Trémoussée dans tous les sens par ces fiacres, ces gens qui couraient, ces hommes et ces femmes en dentelles, ces chapeauxs noirs rutilants sous la pluie, ou ses ombrelles tournoyant, ces sabots de chevaux, claquant sur les lourds pavés, les cris des enfants jouant dans les flaques d'eau, les gens, qu'il s'amusa à saluer, guilleret. Puis soudain, il eut comme un reflexe; tournant son visage, il apperçu, de l'autre côté d'un carrefour bondé, slalomant entre les gens; Willan, petit prince métis, bien plus perdu que lui. Gaël réagit aussitôt; s'élançant, il bouscula deux trois personnes qu'il ne prit par le temps de s'excuser, concentré sur la silhouette grandissante de Willan. Les mots "attends moi" restaient collés dans son esprit, incapable de les faire naitre hors de ses lèvres. Ses foulées s'accélèrèrent, et soudain, Willan fut accessible. Il le projeta contre un mur.
- Will!
- Gaël! Bordel! Qu'est-ce qui se passe? Regarde ce journal! Il dit qu'on est en...!
- Calmos. Je sais. Et...Thanel?
Le journal que tenait Willan en main venait de se transformer sous leurs yeux, devenant l'équivalent d'un Ipad; tactile, les mots se déplaçaient sous la pression des doigts de Willan, et sous le gros-titre s'étalait l'image mouvante d'un homme au masque de Venise.
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Lorcan « Chess » Hatefull

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MessageSujet: Re: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyMer 2 Mai - 7:03

Juste une fleurpour me servir d'inspiration, une Muse aux allures de chat trop pâle, je rêve, et pourtant, ni ses mots, ni ma fatigue... Rien. C'était dur, peut-être, cette nuit. Je sais que j'ai eu les bras plus forts que ceux qui me les ont donnés, mais son corps qui s'écroule sur le mien, en pleurant, et l'odeur d'alcool qui suinte de ses lèvres font de mon visage un masque impassible, un masque qui cherche à cacher la douleur de mon coeur. Je ne dis rien, je ne fais rien, je ris avec mes petits frères et on l'aide, on la calme, on la borde, mais je pleure, ah non, je ne pleure pas. Je ne veux pas. ça me fait chier, ça m'énerve, je ne pleurerais pas. Il était quelle heure? 3H? J'attends, et les pianos m'emportent dans le sommeil. Pour quatre heures. Je me lève, je me co, je déco, je hurle, je fantôme, j'ai besoin de quelqu'un, mais personne n'est en ligne, alors j'attends. Chess se co. Il ne sait pas, il ne sait pas, elle ne sait pas, je ne sais rien non plus. Elle est fatiguée, elle est loin de moi, je ne peux pas lui expliquer, elle s'en fout, je voudrais qu'elle me prenne dans ses bras. Mais elle est partie, elle s'est déco; Chess et son sourire. Sourire à la con qui n'apparait plus. C'est sexy, bébé, je l'aime pas comme ça, plus comme ça, moins que lui, moins qu'eux, plus qu'elle. Pourtant elle s'en fout royalement. Alors je secoue ma brunitude rousse, et je souris, je réconcilie, je convaincs et je l'endors; elle s'est déco parce que je lui ai dit d'aller dormir. Mais chez moi, il y a quelqu'un qui hurle. Qui a hurlé sa souffrance devant moi; j'ai été réveillé par ce qui me semblait des rires pour affronter des pleurs. Elle titubait, ma mère, heurtant les murs, en emmerdant le Ciel. J'ai les bras forts, je l'ai attrapé. Je l'ai attrapé, mais c'est tout ce que j'ai pu faire.
Je m'en veux que mes petits frères se soient levés.
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MessageSujet: Re: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyVen 3 Aoû - 13:07

En arrivant ici, j'avais indiqué dans ma fiche que j'écrivais. J'ai terminé mon premier roman qui est désormais en vente numérique (e-book) sur Amazon, au titre d'Entrelacs-Handschrift. Disponible à partir de 3, 09euro,

Faut que je réussise à vendre 8000 livres ._. Go gens! *pan*


http://entrelacshandschrift.blogspot.fr/

Voici le lien de mon blog, avec deux trois extraits du tome un ainsi que des dessins de ma réalisations. (dit comme ça, on dirait une gosse de 3 ans qui expose.)

Dans le dernier article de mon blog, celui tout en haut, vous pouvez accéder, via le lien, à Amazon, qui vous permet, si vous le désirer, de vous le fournir. Un ami m'a cependant averti qu'il fallait se créer un compte Amazon auparavant, ce qui est rapide et gratuit.

JE vais essayer de vous faire un synopsis un peu différent de celui que j'ai écrit en 4" de couverture.

> ça parle de 2 garçons, jumeaux, terriblement bien dans leur peau qui vont se heurter à un ado de leur âge, terriblement mal dans ses baskets. Eux sont surdoués, ont la passion de l'écriture et un sens de l'humour absolument ridicule. Lui, il est victime d'une tentative d'inceste, c'est un génie, et il a tué sa famille. Ensemble, ils deviennent un trio de choc qui évolue dans un monde de science fiction et d'héroic fantasy à la fois où ils vont devoirs affronter leurs fantasmes, leur peurs, leurs imaginations et leur intelligence. Ils sont un peu tous fous, tous les trois, mais ils ne savent pas lequel est vraiment le pire.
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MessageSujet: Re: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyLun 24 Sep - 19:50

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MessageSujet: Re: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyLun 4 Fév - 11:15

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Jesse Wyller

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MessageSujet: Re: Je t'aime, le monde.    Je t'aime, le monde.  EmptyLun 4 Fév - 14:27

pas accés chez moi :/
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