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 Une écrivain en herbe, un roman sans nom

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MessageSujet: Une écrivain en herbe, un roman sans nom   Une écrivain en herbe, un roman sans nom EmptyLun 2 Jan - 19:52

Le monde fut créé par deux dieux: Gaïa et Ouranos. Afin de permettre aux hommes le méritant de s'enrichir et d'obtenir de la puissance et de la sagesse, les dieux créèrent les glyphes, et avec elles, la magie. Cinq glyphes étaient la base de cette magie.
Les autres glyphes étaient utilisées afin d'approfondir les connaissances et la puissance de chaque homme. Tout se passait bien jusqu'au jour où un homme, avide de puissance et de pouvoirs, se servit des glyphes à une fin pour laquelle elles n'avaient pas été créé: le mal. Le monde devint alors un bain de sang. Une femme créa alors une communauté de résistance. Son but: atténuer la puissance du sorcier Gérémi. Maëra décida donc de partir à la recherche des cinq glyphes fondatrices, pour parvenir à détruire toute magie. Afin d'empêcher ces runes d'exercer leur pouvoir, elle trouva le moyen de les conserver, sans les détruire ... Les cinq glyphes des éléments spirituels résideraient dans leur opposition.
Elle parvint au bout de sa quête plusieurs mois plus tard. A bout de force, elle tint tout de même jusqu'à l'exécution de Gérémi, qui avait perdu tous ses pouvoirs. Sans magie, cet homme était complètement inoffensif, et il fut jeté pieds et poings liés dans le lac de l'île dorée. Maëra s'éteignit quelques minutes plus tard. Les habitants de Caëlia rebâtirent ensemble le monde que Gérémi avait détruit, sans aide de la magie. Ils apprirent à vivre sans ce cadeau des dieux, ne remarquant pas tout de suite de ce qu'il se préparait.
Gaïa et Ouranos, qui n'avait perdu aucune miette de ce terrible spectacle, comprirent que leur monde était en péril. Depuis des milliers d'années, Caëlia s'était épanouie grâce à la magie, et certaines choses de la vie quotidienne demandaient l'intervention de celle-ci. Ainsi, les rêves, les sentiments ou encore l'amour s'éteignaient doucement, laissant comme une odeur de routine dans l'air frais du pays de Caëlia.
Afin de donner une chance aux hommes de retrouver cette magie si importante, Gaïa et Ouranos décidèrent de mettre la rune mère sur Caëlia. Celle-ci, dès qu'elle fut dans le monde, annonça une prophétie: "Le jour où il fera nuit en plein jour, et où le ciel se parera de ses plus belles couleurs naîtront deux enfants, à l'heure où début et fin s'entremèlent. Ces enfants auront entre leur main le destin du monde et l'avenir de chacun, et l'origine de la magie sera enfoui au plus profond d'eux".
Gignao fut alors enterré à un endroit que seul les dieux connaissent ...





PROLOGUE

Chaque monde a une histoire particulière …
Chaque monde voit naître des personnes exceptionnelles …
Chaque monde a sa propre magie …

« Attends! hurla Maëra, alors qu'elle courrait après un jeune homme blond, une étrange pierre à la main.
- C'est ici! J'en suis sûr! » lui lança Zéphyr, qui s'accroupit au bord de la falaise.
Le spectacle pouvait apparaître comme étant à la fois spectaculaire et effrayant. Devant les deux jeunes gens s'étendait une plaine de plusieurs centaines de kilomètres, mais à plus de trois-cent mètres sous eux. Maëra, à bout de souffle, rattrapa Zéphyr. Elle s'arrêta net, et ce fut comme si la jeune femme avait vu un revenant. Son acrophobie venait de prendre le dessus, et ce n'était certainement pas la pierre qu'elle tenait qui allait l'aider. En effet, cette dernière venait de se mettre à briller, d'un éclat tel que le soleil paraissait terne à côté de cette lueur. Zéphyr, qui observait sa douce, la fit reculer. L'attrapant par la taille, il la serra contre lui et l'éloigna du bord. Lorsque Maëra reprit ses esprit, elle s'agenouilla sur le sol, et elle murmura, ses mains imposées sur la pierre brillant de mille feux: « Infodero ».

**********

A quelques centaines de kilomètres de là se déroulait une scène totalement désolante. Une odeur de brûlé emplissait l'air, et la sécheresse du sol et de la nature ne faisait qu'accentuer cette vision d'horreur … Le ciel, habituellement habillé d'une robe turquoise, avait revêtu son habit de deuil. Seules la tristesse et la mort se reflétaient dans ce monde chaotique. Et sur cette terre stérile, un homme se tenait droit, raide comme une branche d'arbre en Crystallia. Il avait un sourire cynique affiché sur ses lèvres. Geremi était heureux de son œuvre et il détenait le pouvoir dont il pourrait se servir à des fins dont lui seul connaissait la noirceur. Geremi n'avait plus qu'une seule chose à faire pour dominer cette terre qu'il convoitait depuis si longtemps. Il porta ses doigts à ses lèvres, poussa un sifflement strident et un magnifique cheval ailé gris fendit l'air, pour galoper jusqu'à son maître. Le cavalier enfourcha sa monture, et tel le vent, il partit vers l'est. Arrivé à quelques mètres du lac de l'île dorée, il ralentit, et, le même sourire aux lèvres, Geremi se mit à crier:
« Sors de là, Ershan, je sais que tu te caches … Tu croyais vraiment que cette poignée d'idiots suffirait à m'arrêter ? »
Un vieil homme sortit alors d'un arbustre qui, contrairement aux autres, avait gardé une couleur émeraude étincelante.
« Où as-tu mis leurs pauvres corps, Geremi …
- Je les ai enterré dans cette terre qu'ils ont tant voulu défendre … J'aurais pourtant pu les calciner …
- Non … Tu sais pertinemment qu'Igno n'est plus en ta possession. Je l'ai senti moi aussi … Oublierais-tu que je maîtrisais aussi toutes les descendantes de Gignao?
- Voyons si tu sais toujours contrôler tes pouvoirs … Rends-toi et je t'épargnerais la vie.
- Plutôt mourir …
- Tes désirs … sont des ordres!

**********

« Allez, c’est la dernière ! murmura Zéphir à Maëra, dont le corps parsemé de lacérations et de bleus gisait sur la falaise.
- J’ignore comment … Je n’y parviendrais pas Zéphir … Tout ça … Pour rien …
- Tu te trompes ! Tout est encore possible ! Tu te souviens de ce que l’on nous a appris ? Aera contrôle l’élément air … du vent … Nous devons juste trouver comment l’empêcher d’agir !
- Une boîte … hermétique … mais c’est trop tard …
- Non ! Je sais ce qu’il nous faut .»
Le jeune homme retourna son sac et en sortit une toute petite boîte d’un métal aux couleurs étranges.
« Mais … Qu’est-ce que c’est ? Demanda Maëra, qui, malgré la douleur, sentait sa curiosité piqué au vif par cette boîte étincelante.
- La vieille dame m’a dit que je pouvais en avoir besoin … que cette boîte avait des capacités inconnues … et magiques.
- C’est une vieille folle.
- Pourtant, elle nous avait prévenu …
- … Hasard ! Coïncidences !
- Qu’est-ce que cela nous coûte d’essayer ?
- Rien … Soit … Essayons … Mais où est Aéra ?
- Ici …. Je l’ai … Regarde … »
Zéphir venait d’ouvrir la boîte et Aéra s’était mise à briller, de la même façon que l’étrange pierre tenu par Maëra quelques minutes auparavant. Le jeune homme s’empara de la pierre afin de l’enfermer dans la petite cassette. Il aurait du s’attendre à cette bourrasque de vent qui le frappa en plein visage, emportant de la terre sèche avec elle. Aveuglé, Zéphir lâcha la pierre, qui roula sur le sol, se précipitant dans le vide.
Contre toute attente, ce fut Maëra qui, à bout de force, rampa pour saisir Aéra et l’enferma brusquement dans la boîte. Le vent cessa, et Maëra retomba inerte sur le sol.
« Elle avait raison … souffla la jeune femme
- Y compris quand elle m’a dit que rien ne pouvait la détruire. Il faut mettre la boîte en sécurité … J’ai moin idée, mais c’est loin et dangereux.
- Je n’y arriverais pas …
- Il le faut Maëra …
- Zéphir, je …
- … Tu n’as pas fait ça pour rien ! Je refuse que tu abandonnes ! Tu n’as pas le choix !
Le jeune homme porta ses doigts à ses lèvres et un sifflement, presque mélodieux, retentit. A la seconde même, deux splendides licornes noires apparurent au loin, pour galoper jusqu’aux deux tourtereaux. La première s’abaissa près de Maëra, et toucha de ses naseaux le front de cette dernière. Un lumineux entoura la jeune femme, qui ouvrit à nouveau les yeux. Elle passa ses mains autour du cou de l’animal, et le cheval mythique l’aida à grimper sur son dos. Zéphir sauta sur la seconde, en ayant pris soin de mettre la précieuse boîte dans son sac. Bientôt, ils ne furent plus que deux tâches ébènes à l’horizon.

**********

« Non !
- Tout est fini, Geremi …
- Comment … Qui ? Cette garce me le paiera …
- Tu n’en auras pas le temps »

La terre commença alors à trembler sous leurs pieds, et, au loin, un nuage de poussières apparut, se rapprochant de nos deux ennmis. Geremi, impuissant, chercha une porte de sortie en courant vers le lac. Mais c'était sans compter sur Ershan, qui tendit sa canne pour arrêter l’ancier Nigawi. Le sol cessa alors de s’animer et la poussière se dissipa, laissant apparaître une armée de cavaliers de métal, métal similaire à celui de la boîte renfermant Aéra. Ershan s’agenouilla, tandis que l’armée se scinda en deux pour laisser apparaître un homme d’une beauté à couper le souffle. Il s’avança jusqu’au Benawi, et le cheval fit un salut, se prosternant devant Ershan.
« Relève-toi Benawi … C’est à nous tous de nous incliner devant ta sagesse et ton courage. Quand à lui … »
Son regard venait de se diriger vers Geremi, qui continuait de ramper sur le sol, afin d’échapper à cette armée qu’il ne connaissait que trop bien.
« Qu’il paie le prix de sa trahison ! »
Le lendemain, des milliers de personnes clamèrent leur joie, puis pleurèrent leur sœur …
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